Abattu, dans la fleur de l’âge, en plein centre ville !
Ceci commence comme un conte de Noël, c’est l’histoire d’un petit sapin devenu très très grand. En guise de petit sapin, l’arbre est un Cèdre Déodora de l’Himalaya, et comme tout cèdre il ne demande qu’à grandir.
Noisy le 25 avril 1915
Maman (...) me dit que les deux fils du Père Burgy sont tués, Alphonse Pernot, Alfred Chapusat, le fils Aragon ton ancien patron sont tués aussi. Tu vois c'est terrible.
Bien Chère Marguerite,
"j’ai jamais eu un cafard comme cette fois ci car il ne veut pas passer, enfin il passera peut être bien..." "On descendra pour 18 jours car on fait 6 jours en ligne puis 18 jours un peu plus à l’arrière."
Un de Noisy, Louis Eschenbrenner
Voici un dossier concernant un habitant de Noisy, soldat pendant la Grande Guerre. Il s’agit de Louis ESCHENBRENNER, qui a résidé partiellement à Noisy pendant la guerre, et surtout après, jusqu’à son décès en 1955.
Fort de Noisy le 13 novembre 1914
Monsieur et cher ami,... vivement la fin de la guerre pour aller vous rendre visite.
Georges Henri Nicolas (1896-1918), dernière partie
Son corps n’a été retrouvé et relevé qu’en juillet 1920 par l’abbé Paquis, jeune et actif curé de Loupeigne, officiellement chargé de la recherche et des exhumations des corps de soldats, tant français qu’allemands dans un certain périmètre de sa paroisse.
Georges Henri NICOLAS (1896-1918), 2ème partie
Raymond Nicolas poursuit son récit : "Il m’a déclaré qu’au cours d’une mission de reconnaissance nocturne entre les lignes, lui-même, atteint par un projectile allemand, était tombé et que s’étant penché vers lui pour tenter de le relever, mon frère en se redressant avait reçu une balle en pleine tête, le tuant sur le coup...
Georges Henri NICOLAS (1896-1918) 1ère partie
Son petit frère Raymond, bien des années plus tard, a mené l'enquête afin de nous faire revivre le destin de son frère et d'en perpétuer ainsi la mémoire. C'est Christophe son petit-fils qui nous a transmis ce récit.
5 septembre 1909, l’accident de Noisy-le-Sec
Grâce à un providentiel hasard, il n'y a eu aucune victime.
Un Normand à Noisy-le-Sec en 1914-1915
Olivier Chollet nous raconte le passage de son arrière-grand-père à Noisy-le-Sec durant la première guerre mondiale. Merci pour cet éclairage "provincial".