Voici un dossier concernant un habitant de Noisy, soldat pendant la Grande Guerre. Il s’agit de Louis ESCHENBRENNER, qui a résidé partiellement à Noisy pendant la guerre, et surtout après, jusqu’à son décès en 1955. Il habitait 10 passage Bobigny, devenu rue Georges Gay. Ces renseignements, ainsi que les documents photographiques annexes ont été recueillis par nous auprès de sa fille Simone Rives, le 16 janvier 2015.
Louis ESCHENBRENNER : né le 20 avril 1896 à Pantin
Fils de Victor et d’Ernestine BAUSSE, demeurant 112 rue de Paris à Pantin.
Avant la guerre, il fut meunier à St Exupéry en Corrèze.
Appelé sous les drapeaux en 1916 (classe 1916)
Affecté au 329ème régiment d’infanterie, matricule 4785.
Rien de précis de signalé sur le livret militaire sur les dates d’incorporation et de libération, sinon 3 ans de campagne.
Il est signalé qu’il a séjourné à l’hôpital militaire de Provins du 27 janvier au 15 février 1917.
Après la guerre, il se marie en 1920 avec Suzanne SITLINGER (d’origine alsacienne comme lui), dont il aura 6 enfants, dont Simone, née en 1930 (l’ainée de ses filles était née avant le mariage, deux autres sont morts très jeunes).
Etabli à Noisy, il y devint terrassier à la Suburbaine, faisant parfois d’autres petits métiers, employé au traitement des déchets, brocanteur…
Retraité en 1953.
Il est décédé le 2 avril 1955 à Aulnay-sous-Bois, victime d’un accident de la route (renversé par une voiture).
Propos recueillis par Paule et Jean Bergé.