De 1963 à 1974
Ville de Noisy-le-Sec (93)
Autocars : Ah ! les cars de la ville de Noisy. Couleur bleu, odeur plastique, confort primaire. Les places du fond pour les meneurs, les places devant auprès des moniteurs pour les timides et les novices. On commence le voyage par des bavardages pour faire connaissance, puis c’est bonbons et sucreries sortis du sac de voyage et très vite tout le monde s’endort sur l’épaule du voisin pour se réveiller quand le car s’arrête pour la pause pipi. En fin de séjour quand ils arrivaient à la colo, c’était des cris de joie mais aussi des larmes de tristesse. La fin du séjour, retrouver ses parents, sa maison, son confort mais abandonner sa bande de copains/copines, préparer la rentrée des classes…
Un sentiment partagé qui fait gargouiller le ventre.
Bonnac : le premier camp d’ado. La découverte du camping, des randos (le moulin de Barrès, le plomb du Cantal, la ferme du producteur de fromage….), de l’organisation d’une rando : prévoir les repas, faire les courses, cuisiner sur un camping gaz…. La deuxième année que j’ai fait Bonnac, on a dormi à la belle étoile pendant toutes les randos. Quel souvenir ! Les étoiles filantes et le plaisir de s’endormir en plein air. Et les feux de camp évidemment, les chants, la guitare, les étoiles….
Bonnac 1973
Copains/ Ceüze/ Courriers/Caisse des Écoles/CAF/ Cigarette. Dans la lettre C trop de mots pour évoquer les colos. Évidemment les copains et les copines, c’est la base de la colo. La camaraderie, faire des rencontres, respecter les autres…Le courrier pour écrire aux parents, raconter les journées et les aventures….être déçue quand le facteur passé, on n’avait pas de lettre. Lors de ma première colo, j’ai reçu une carte tous les jours. Ma mère avait bien du mal à vivre la séparation ….La Caisse des Écoles qui organisait les colonies, les bons de la CAF qui permettaient de payer ce mois de vacances. Les cigarettes et la guerre menée par les moniteurs contre ce poison, expérimentation de l’adolescence….
Ceüze : ma dernière colo avant de devenir animatrice puis directrice et de repartir en colo mais de l’autre coté. Bel hôtel dans les Hautes Alpes, station de ski. Rando, varappe, …tous les plaisirs des Alpes. On se sentait très libre, on était déjà presque adulte….notre plaisir, manger des glaces vacherin à l’hôtel restaurant Gaillard situé au milieu de la station. Il a du faire fortune avec les ados de Noisy!!!
Douches : à La Godelle, elles étaient dans un bâtiment derrière les cuisines. Je vois encore cette grande pièce avec son grand bac collectif pour se laver les dents et ces douches collectives. Les caillebotis au sol glissaient, les pommeaux de douche au plafond étaient à hauteur d’adulte. L’intimité n’était pas de rigueur. Il fallait faire vite et tous en même temps, pas question de « traîner » sous la douche.
Épinards : le plat détesté des enfants !! Mais moi j’aimais ça et çà m’énervait de voir les autres faire la grimace. Je trouvais stupide de se conformer à la pensée commune : dire que ce n’était pas bon. Je finissais toute mon assiette.
Flirt : les camps d’ado c’est aussi le terrain des premiers amours et des flirts. Plaire, draguer, se faire belle pour la boum du soir, chuchoter sous la tente, pleurer de désespoir (il me quitte, il aime Machine…). Embrasser, se toucher et rêver….juste le temps du séjour.
Godelle (La): c’est ma première colo. J’ai 6 ans et ma sœur 7 ans. On est parti avec mon cousin Michel qui avait 8 ans. Je me souviens des grands dortoirs, des douches collectives et des grands marronniers dans la cour. On mangeait dehors et on voyait passer des militaires. Ma mère a eu du mal à nous quitter et mes parents avec mon oncle et ma tante sont venus nous voir pendant le séjour. On a passé le dimanche en famille mais on a eu hâte de retrouver les copains et les copines.
J’ai refait La Godelle en tant qu’animatrice en juillet 1976. Cette année là, le directeur adjoint passionné de sport a organisé un tournoi de foot pour revivre « les Verts » qui venaient de faire vibrer la France. Toute la colonie (les filles également) a participé à la compétition, une belle expérience de cohésion d’équipe.
La Godelle 1976
Handicapés : je ne me souviens plus à quel moment, la municipalité a décidé d’accueillir des enfants de l’EME Henry Wallon dans les colos mais ce fut une très belle idée. A chaque séjour, il y avait un ou deux enfants handicapés de notre âge totalement intégrés dans une équipe. Un encadrant spécialisé participait également l’équipe des moniteurs. C’était devenu normal.
Inscriptions : on attendait les inscriptions avec impatience. Dès que nos parents recevaient le « dépliant de la Caisse des Écoles», on choisissait notre séjour. Et ensuite à l’école ou dans la rue quand on croisait des copains, c’était « tu t’es inscrit ? Où ca ? Quel mois ? Et machin il y va ? etc….. » Notamment dans les camps d’ados, le plaisir de se retrouver en groupe, entre copains, avec la perspective de bien s’amuser.
Jeux collectifs : les grands jeux : jeux de piste, d’orientation, de prises, avec des messages à déchiffrés, des codes, des objets cachés…… quelle joie ! Former une équipe, râler car on n’était pas avec sa copine et se prendre au jeu pour gagner. La compétition saine, sportive et enfantine. J’adorais.
Katia : une copine qui est toujours dans mon cœur.
La Chapelle-en-Vercors : une belle colo. Un grand bâtiment avec plusieurs étages et des petites chambres, ou tout du moins plus d’intimité qu’à La Godelle. Les salles communes au RDC, les filles au premier étage et les garçons au deuxième. Chaque séjour, Brahim, le cuisinier et sa femme nous attendaient chaleureusement à la descente du car. On était pâle, il faut se souvenir que la fin du trajet passait toujours par les Grands Goulets (D518), sa route très étroite, les tunnels et surtout les croisements difficiles entre deux voitures. Quelle frayeur !
Il y avait des échasses en bois. Les plus habiles passaient beaucoup de temps sur ces échasses. J’adorais…Les garçons monopolisaient les tables de ping-pong, cachaient les raquettes. Grrrrr…
Moniteur (trice) « les monos » : Alain qui chantait « Michelle, ma belle…. » ; Pierre qui ramassait tous les papiers et autres détritus sur les chemins de randonnées. Il voulait nettoyer la France…; Sylviane et André qui se sont rencontrer à Bonnac et sont toujours mariés ; Malika et ses cigarettes qui nous accompagnait toute l’année au Club des jeunes ; Guy, le moniteur de ski, toujours joyeux et avenant avec les filles…Joël, sa voix grave et sa barbe ;
Nous : la colo c’est la vie en collectivité, le groupe, les copains/copines. Les égoïsmes n’ont pas leur place. C’est l’échange, la découverte des autres, la confrontation des idées, le respect, le partage.
Orvet : et vipère, les très mauvaises rencontres lors des balades ou des jeux dans les champs. Je me souviens qu’à La Chapelle en Vercors, les moniteurs ne partaient jamais sans la trousse de secours et le dispositif médical pour agir en cas de morsure. Sage précaution, je n’ai jamais vu l’utiliser.
Pesée : en début de séjour et à la fin, on passait tous à l’infirmerie. Celle-ci, souvent une femme, nous pesait, nous mesurait et nous posait quelques questions. Et oui ! Pas question qu’on perde du poids pendant le séjour, les colonies de vacances avaient pour ambition de revigorer ces jeunes parisiens palots et maigrichons…..
Piscine : aller à la piscine à La Chapelle-en-Vercors, c’était la fête. Il fallait faire plusieurs kilomètres dans les bois, mais arrivée à la ville, sur cette place avec cette fontaine centrale, la fatigue était dissipée.
Quitter : ses parents et Noisy. Moment stressant pour tout le monde. Les valises étaient déposées la veille pour être chargées dans les autocars. On arrivait tôt le matin, pas très réveiller et à l’appel de notre nom, des bises aux parents, monter dans le car, chercher une copine qu’on connaissait. Quand le car partait, un dernier coucou de la main et direction l’autoroute….
Résistants : lors d’une veillée à la Chapelle-en-Vercors, tous réunis dans le réfectoire, un vieux résistant est venu nous parler de la 2ème guerre mondiale et de la Résistance. Ses actions, son réseau, ses luttes et ses victoires. Un moment d’histoire vivante pendant nos vacances scolaires. Belle initiative des moniteurs.
Fabien Rey, personnage de la résistance du Vercors évoqué par Alain Prévost dans son livreLe peuple impopulaire.
Ski : je suis allée qu’une seule fois en colo d’hiver. Les vacances de Pâques de l’année 1968 à La Chapelle-en-Vercors. Ma première expérience de ski. Il y avait peu de neige…pas beaucoup de plaisir. Mais cette première m’a donné le goût du ski et j’en fais depuis chaque année.
Tente de camping. Le camp d’ados c’est la vie sous la tente….un lieu d’intimité, de chuchotement, d’inconfort physique mais de plaisirs d’ados. Ok, mais faut d’abord savoir la monter. A Bonnac, on a passé une journée à monter toutes les tentes pour les vérifier….quelle corvée ! Et pas une Quechua qui s’installe par un simple lancé de bras. Les bonnes vieilles tentes orange ou vertes, bien lourdes avec ses mats en métal et ses sardines tordues. Fallait pas en oublier la moitié quand on partait en rando, sinon la nuit pouvait être pénible.
Bonnac 1967
Uniforme : habillés tous pareil ; le short, la vareuse, le pull ; bleu ; rouge ; vert, chaque groupe sa couleur. Le premier jour, dès l’arrivée, chaque moniteur refaisait l’inventaire des vêtements personnels mis dans un casier de la lingerie. Et on ressortait tous avec les mêmes vêtements. Jusqu’au camp d’ados on trouvait cela normal même si on préférait les vêtements neufs et lumineux à ceux délavés par les lavages successifs. Mais dès Bonnac, fini cet uniforme, on n’en a plus voulu.
Vassieux : qui a fait Vassieux et la rando du Grand Veymont (2341m point culminant du Vercors) ne peut l’oublier. Rando pour les sportifs et les courageux. Marche d’approche, bivouac en bas du mont et départ à 3 h du matin pour arriver au sommet au lever du soleil. Splendide !!! Ma colo préférée.
Wagon : partir en colo en train. Quelle organisation. Autocar jusqu’à la gare de Lyon, train jusqu’à Lyon ? (j’ai oublié) puis autocar jusqu’à La Chapelle. Quelle expédition, les valises partout dans le wagon et surtout la descente rapide à l’arrivée. Un souvenir de précipitation et d’excitation. Je ne pense pas qu’en ces années 60, la SNCF portait une attention particulière à ces départs en colo….Quelle responsabilité pour les moniteurs !
Et puis à 18 ans, j’ai passé mon BAFA pour être animatrice : Arès, La Godelle, La Madrolle, Bonnac….puis mon BAFD pour diriger le centre de vacances maternel La Madrolle. Et là d’autres souvenirs que je raconterai une autre fois
Odile MAZERON
19 commentaires
Dumain says:
Juin 14, 2019
Bonsoir,
Ou êtes vous exposez ?
winkopp says:
Juin 15, 2019
salle Gérard Philipe, 115 rue Jean Jaurès, Noisy-le-Sec. Nous sommes ouverts aujourd’hui et demain de 14h à 19h. A très vite.
AM Winkopp
Maibeche says:
Juil 17, 2019
Bonjour
C’est avec un grand plaisir que j’ ai lu votre article et qui en moi a dit revivre tous pleins émotions…
Je n’habite plus sur Noisy-le-Sec mais j’aurai été ravie de venir à votre exposition… cependant jusqu’à quand cela est exposé ?
Je suis maman d’un petit garçon de 8 ans et je n’ai pas réussi à lui démontrer que les colos sont des moments formidable à vivre en collectivité…quitter ses parents le soir lui semble difficile…
Alors je ne vais pas lui laisser le choix l’année prochaine car il faut absolument que mon enfant vive cette expérience…
Alors je serai ravie de venir voir votre exposé avec lui pour le rassurer et lui montrer ce à quoi une colonie correspond…
Cordialement
Lila
winkopp says:
Juil 17, 2019
Bonjour,
Malheureusement l’expo n’est plus visible actuellement. Il existe un DVD mais ce n’est pas la même chose. Désolée…
Bonne journée.
Anne-Marie
StephanieMartin says:
Nov 8, 2019
Bonjour,
J’ai eu l’occasion de retourner à la Chapelle en Vercors dernièrement, batiment fermé, j’ignore de quand date la dernière colonie à cet endroit.
C’était assez effrayant de voir ce bâtiment dans lequel on a vécu lors de notre adolescence dans un tel état de délabrement et qui ne trouvait pas preneur.
Vous avez oublié de citer le belvédère, les opinels obligatoire et les rando vers le col de Carri
Bourreau Etien geraldine says:
Déc 19, 2019
Honnêtement J ai des super souvenirs des colonies de noisy ainsi des camps
Guignon says:
Fév 23, 2020
Moi j’ai des bons souvenirs de ces époques, les colos de Noisy-le-Sec.. été comme Hiver , j’avais de bons copains de nationalité différente, ont étaient tous issus du même quartier, Citée des Fleurs, et l’école la Boissière… Oui beaucoup de randonnées, Bonnac etc…on faisait La Chapelle en Vercors, Montmin, Et une autre Colo en Bretagne…Sacré bonne époque…les années 65/70. on étaient 4 frêres…Gilles, Jean-Luc,Alain, moi Patrice et notre sœur Sylvie… Merci pour ce partage.
GUIGNON says:
Fév 24, 2020
J’ai connu a peu près toutes les colos que la commune de Noisy-le-Sec nous offrait… Chapelle en Vercors , été comme hiver, Bonnac excursion avec Sac à Dos , et le soir on dormait dans une grange dans le foin chez l’habitant, je me souviens des captures d’Overts. Je me souviens de la veillée avec ce résistant…2 à 3 jours après nous avons fait le parcours de ce résistant et vu sa cabane dans un bois en haut d’un col…il y avait encore sous la terre battue de la cabane des douilles de fusil caché… A la chapelle en Vercors on dormait sous tente par trois ou quâtres, filles et garçons séparé…on rejoignait nos copines a la veillée , on avait un Mono qui jouait de la guitare et une Mono qui nous apprenait à teinter des tee shirt. l’époque des hippies… j’ai pas regretté mes colos ça me libérais de la vie de citée à Noisy-le-Sec…
hupin says:
Mar 28, 2020
bonjour, je suis une ancienne monitrice de colonie de vacances (et de patronage en semaine à l’école boissière) avec le Directeur Bernard Bessière)je pense dans les années 1965 à 1967 je crois. J’ai d’excellents souvenirs des enfants ou ados.
Je m’appelle Annie HUPIN si vous vous souvenez de moi, je serais très heureuse d’avoir de vos nouvelles.
Bisous
Martin says:
Juil 4, 2021
Je suis allée en colo à la Chapelle et en suis toujours émue 50 ans après. J aimerais avoir des photos svp
Isackson (née Lefranc) says:
Sep 2, 2021
Bonjour Odile,
Je suis une ancienne de Noisy qui a fait les colos (début en 64) puis a été mono (début en 68). Aujourd’hui, j’habite en Charente-Maritime et dernièrement, je suis passée dans la commune de Arces car ma mémoire de mamy semble se souvenir de ce nom de commune où Noisy avait fait construire une colo que nous avions inaugurée en 70. J’ai cherché. Je n’ai pas trouvé et j’ai cherché sur le site de Noisy sans trouver non plus mais je suis tombée sur vos textes de colo qui m’ont rappelés de bons souvenirs. Si cela vous intéresse, je peux vous faire parvenir quelques photos avec leurs légendes. Je suis encore en contact avec un autre ancien habitant de Noisy (Jean-Pierre) qui comme moi avait fait les colos puis comme mono. Je vais lui transmettre votre texte. Je crois que cela lui rappellera aussi de bons souvenirs.
Cordialement
Françoise
Vallée alain christine lemiere says:
Avr 3, 2022
Bonjour fait la chapelle en vercors 1962 3 puis vasieux que des bon souvenir toujours les copains copines depuis se temps la 67 ans aujourd’hui heureux de tout ces moments là pas de photos si possible de me faire parvenir merci ma femme christine l’empereur même parcours
Vallée alain christine lemiere says:
Avr 3, 2022
Bonjour fait la chapelle en vercors 1962 3 puis vasieux que des bon souvenir toujours les copains copines depuis se temps la 67 ans aujourd’hui heureux de tout ces moments là pas de photos si possible de me faire parvenir merci ma femme christine lemiere même parcours
Jean-Philippe says:
Juil 8, 2022
Bonjour
je suis un ancien des colos de Noisy le sec j’ai commencé en 1968 à Maciac je me souviens nous avions été voir les ados de bonnac où j’avais vu ma sœur aînée et une figure noisenne qu’ai Karim Bounouri ensuite j’ai fait la godelle plusieurs fois dont une avec ma soeur cadette ,Cluny ,La Chapelle en vercors, vassieux je ne sais pas si toutes ces colonies existe encore mais je voulais dire merci pour cet article qui m’a replongé dans mes souvenirs d’enfance tous excellent en colonie d’ailleurs si une personne li ce post je me souviens d’un moniteur qui s’appelait Sadec il mesurait 2m petit message pour Odile je pense que nous avons partagé des colos ensemble ..
Jean-Philippe H.
Marlène Giustiniani says:
Sep 2, 2022
Bonjour Odile, je viens de lire votre abécédaire qui m’a beaucoup touchée car mon mari et moi avons travaillé pour la commune de Noisy le Sec en tant qu’adjoints puis directeur dans presque toutes les colos de 1976 à 2005: Madrolle, La Godelle, La Chapelle, Vassieux, Céüze, Bonnac et notre première colo c’était La Godelle en Juillet 1976 ! Donc je pense que l’on se connait ! J’aimerais bien avoir de vos nouvelles !
Nous habitons à Nancy et sommes en retraite maintenant.
A bientôt j’espère.
Marlène et Hervé Giustiniani
GIUSTINIANI says:
Déc 2, 2022
Bonjour,
J’ai retrouvé des photos de La Godelle. Comment peut-on les mettre sur ce site ?
Merci d’avance.
Hervé G.
winkopp says:
Déc 15, 2022
Vous pouvez nous les adresser à nls.histoire@gmail.com et nous ferons le nécessaire. Le mieux est qu’elles soient accompagnées d’un petit texte de votre part les situant dans le temps et de quelques souvenirs.
A très vite.
Anne-Marie
Bernadette says:
Fév 22, 2024
quel bonheur de lire ce site, je suis une ancienne de 73 ans, ma première colo, la Godelle à 8 ans, Bonnac, Sillingy, et d’autres encore. les camps en Allemagne (ancienne RDA) en 1966 et 67. Souvenirs inneffacables. Bernadette
Boura says:
Juin 12, 2024
bonjour je suis l’aîné de la famille Boura Florence , Alain et moi Philippe
ns passions tous nos étés parfois 2 mois dans la même colo.
la godelle, bonne, la chapelle, vassieux j’en oublie certainement
si quelqu’un se rappelle de nous j’aimerais en discuter
bouraphilippe@gmail.com