On l’appelait la cour à Combe du nom de son propriétaire. Située au 3 de la rue Jean Jaurès, il s’agissait en fait d’un passage traversant entre la rue de la  Forge (Jean Jaurès) et la rue Saint Denis.

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chateaurue de la forge

Côté rue Jean Jaurès, cette cour était comprise entre la maison et les dépendances du notaire Potier et une maison bourgeoise. Sa construction est vraisemblablement contemporaine de celle de l’actuelle Galerie, c’est-à-dire 1872.

Nous ne savons pas grand chose de M. Adrien Combe si ce n’est qu’il était entrepreneur en maçonnerie et qu’il fut élu conseiller municipal en 1895. Il ne le restera que très brièvement. L’affaire de la démolition des croix sur la voie publique en 1896 entraine une série de démissions des membres du conseil et de nouvelles élections en 1897. A cette date Adrien Combe ne figure plus parmi les élus. Sur certaines cartes postales du début du 20ème siècle, nous pouvons remarquer rue de la Forge la plaque commerciale de l’entreprise Combe (3ème photo).

Dans les années 30, la Justice de Paix occupe les dépendances de la maison du notaire Chevillard.

justice de paix copie

 

justice de paix

Côté rue Saint-Denis le passage s’ouvre au numéro 12.

Le débouché du passage au 12 de la rue Saint-Denis, dans le fond  le mur du square Joffre

Le débouché du passage au 12 de la rue Saint-Denis, dans le fond le mur du square Joffre.

rue st denis

 

rue st denis 2

 

 

 

Une série de clichés réalisée par le studio Mazza nous montre en 1934 un îlot fortement délabré.

 

 

1934 - intérieur de la cour

1934 – intérieur de la cour

 

 

 

 

 

 

1951, l’îlot insalubre est démoli.

 

 

 

 

 

 

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source : Archives Municipales