« Nous avons mangé des haricots verts (Vaires, bombardée précédemment), nous en mangerons bientôt des secs ». Message de Radio Londres.
Dans la nuit du 18 au 19 avril 1944, vers 23 heures, des vagues successives d’avions alliés lâchent près de 3000 bombes en moins de 25 minutes, dont plusieurs projectiles à retardement. Leur objectif était d’atteindre le chemin de fer et la gare de triage.
La ville est sinistrée à plus de 70% : 500 maisons sont totalement détruites et 2500 très endommagées ainsi que presque tous les bâtiments publics. Le nombre des victimes s’élève à 464 morts et 370 blessés.
Le gouvernement de Vichy déclare Noisy « ville morte » : « Il est interdit, jusqu’à nouvel ordre, à toute personne de résider à titre temporaire ou permanent sur le territoire de la commun de Noisy-le-Sec ».
Le rassemblement de près de 200 femmes à la mairie firent que cet arrêté ne fut jamais appliqué.
Le 6 juillet 1944, il reste encore 120 bombes repérées et non explosées. Dans les années 60, une bombe fut encore découverte, rue Carnot lors des travaux d’extension du Prisunic.
Un rassemblement sera organisé lundi 18 avril 2011, en mémoire des victimes du bombardement qui frappa la ville de Noisy durant la Seconde Guerre mondiale.
© Crédit photographique : les Archives Municipales de la ville de Noisy-Le-Sec.